vendredi 23 mars 2018

Terrorisme dans l'Aude : toujours le même déconantum politico-médiatique

Vendredi 23 mars 2018 : un terroriste islamique d'origine maghrébine tue et blesse plusieurs personnes dans le département de l'Aude (Carcassonne, Trèbes).

Réactions lamentables et convenues des classes politique et médiatique.

"Pas d'amalgame", "nos valeurs avant tout", "la démocratie vaincra", "80% des victimes du terrorisme islamique sont des Musulmans", "notre (sic) peuple tiendra bon" etc.... 

Le même disque qu'après chaque attaque terroriste.

Sur le plateau de la chaîne d'info continue LCI, on était contrarié, voire indigné, par un tweet de Mademoiselle Le Pen qui suggérait qu'on n'en serait peut-être pas là si on avait suivi sa proposition d'expulser systématiquement les étrangers fichés "S".

C'en était trop pour le franc-maçon (Grand-Orient de France), expert en sécurité et terrorisme Alain Bauer. Cet imposant personnage en a profité pour rappeler cette terrible vérité qui lui convient très bien : même si le terroriste (abattu) est franco-marocain, il est pour nous (sic) d'abord français. Donc inexpulsable.



                                          en photo ci-dessus : Alain Bauer


C'est une terrible réalité. Une bataille des idées a été perdue en 2016 lorsqu'il a été politiquement impossible à François Hollande de faire inscrire dans la Constitution la déchéance de nationalité pour les criminels étrangers définitivement condamnés pour terrorisme. La conception de la nationalité qui l'a emporté est celle de l'ancien député PS de Seine Saint-Denis Daniel Goldberg : "Quoi qu'ils (les terroristes) aient fait, ce sont des enfants de la République". Ben voyons....

Une élégante essayiste (dont je n'ai pas noté le nom) présente en même temps qu'Alain Bauer sur le plateau de LCI a rendu à juste titre hommage au lieutenant-colonel de gendarmerie qui s'est proposé au terroriste pour être échangé contre une otage. Marché accepté par le terroriste. Ce gendarme au patronyme germanique est grièvement blessé et luttait contre la mort au moment de la diffusion de l'émission. Là où il n'est pas possible de suivre cette essayiste dans son hommage, c'est lorsqu'elle affirme que l'officier de gendarmerie s'est comporté ainsi pour......la France. 

On risque sa vie pour sauver des vies, pour ses hommes, ses camarades, pour la réussite d'une opération de police, d'une opération anti-terroriste, par altruisme en général. Mais pas pour une abstraction. La France et l'Europe sont devenues des abstractions. Elles sont des entités qui ont renoncé à toute référence ethnique dans la définition de leur identité. La France et l'Europe se définissent en référence à d'abstraites valeurs universelles, donc inaptes à fonder une identité spécifique.

Le propos de cette dame (l'élégante essayiste sur LCI) était de nous faire croire qu'un attachement à l'abstraction France, à ses prétendues valeurs, représentait un idéal qui valait bien, sinon beaucoup mieux que le projet des terroristes islamistes d'accéder à un paradis en sacrifiant leur vie après celles de leurs victimes.

Je ne le crois tout simplement pas.

Impossible de s'attacher à des entités (la France, l'Europe) qui rejettent toute référence ethnique dans la définition de leur identité. Laissons-les de côté. Elles ne méritent pas d'être invoquées dans cette affaire. Ce qu'à d'ailleurs fait Maqueron depuis Bruxelles, avant "l'élégante essayiste".

Impossible d'être patriote de pays, dont la Vrôôônce, qui se définissent en référence à des valeurs suicidaires. A des valeurs dont le respect implique que selon les sous-rubriques "naissances" et "décès" de la rubrique "état-civil" de nos bulletins municipaux, les issus des flux migratoires intercontinentaux sud-nord dominent parmi les "naissances" et les représentants des populations historiques de l'Europe parmi les "décès". 

Et encore plus impossible d'être, de rester, patriote de ce genre de pays quand on sait que c'est au nom de ces "valeurs" que les nouveaux-nés dont les noms apparaissent aux rubriques "naissances" de nos bulletins municipaux ne doivent en aucun cas figurer dans les statistiques de l'immigration.

Ceux qui nous gouvernent, ceux qui nous informent pour que nous choisissions ceux qui nous gouvernent conformément à leurs voeux, ceux qui nous prêchent sont décidément incorrigibles.