dimanche 10 janvier 2016

France 24 : les coquetteries de Damien

Les agressions et viols commis en réunion à Cologne et ailleurs en Europe pendant la nuit de la Saint-Sylvestre 2015 posent à la chaîne TV d'info continue France 24 de très lourds problèmes de conscience.

Impossible de les taire tout à fait. Impossible aux directeurs de conscience de la chaîne de révéler que ces crimes ne sont pas seulement des crimes sexistes, mais aussi et surtout des crimes racistes : violeurs et agresseurs sont des hommes d'Outre-Méditerrannée, et certains sont des réfugiés; les victimes sont des femmes européennes. Eh oui, il y a des "migrants" qui se sont dit : "On "baise" l'Allemagne.

 Comment s'y prendre quand on est confronté à une réalité qu'on voudrait ne pas être ?

Deux soirs de suite au moins, les 8 et 9 janvier, cette mission impossible a été imposée au présentateur Damien Coquet.

Comment a-t-il dû s'y prendre ?

Tout d'abord, il a tenté de détourner l'attention du public des crimes sexistes et racistes eux-mêmes pour la focaliser sur une partie des réactions qu'ils ont engendrées. Il a insinué que la vérification des faits demeurait inachevée, une semaine après leur commission, ce qui lui a permis, si on peut dire, de les .... enjamber. 

Ensuite, Damien a eu la coquetterie de taire les réactions aberrantes d'une partie de la classe politique allemande. Celles de la bourgmestre de Cologne (1)  tout d'abord, qui a conseillé à ses administrées et aux autres femmes, de toujours observer, sur la voie publique, la distance de la longueur d'un bras entre elles et le bipède masculin le plus proche. Peuchère, quelle inventivité, quelle sagacité, quelle sagesse ! Il suffisait d'y penser (2). Damien s'est abstenu aussi de rapporter le terrible propos de la chancelière Angela Merkel (3) selon laquelle "Nous devons accepter qu'il y ait un taux de délinquance plus élevé parmi les migrants que parmi la population dans son ensemble". "Nous devons accepter....". Ben voyons..... Cette acceptation ne saurait représenter qu'une partie de notre dette envers ceux qui nous ont fait l'honneur de venir vivre parmi nous (4).

Alors, de quoi Damien pouvait-il encore nous parler ?

Des "populistes", des "islamophobes", de l'extrêêêêême-droite qui osent faire ..... la malgame, pardon : l'amalgame, entre migrants, réfugiés et violeurs de la Saint-Sylvestre. Ici Damien assume ouvertement le risque d'énoncer une contre-vérité. Ca se vérifie en comparant la présentation de Damien et le commentaire qui suit. Pour Damien, on n'en sait pas assez sur les viols et agressions pour les attribuer à des "migrants". Et point final. Pour le commentaire, non seulement les victimes (5) des viols et agressions ont constaté l'origine ethnique de la plupart des criminels, mais la police (6) a déjà identifié plusieurs dizaines de demandeurs d'asile parmi eux. Cruelle, intolérable vérité pour les directeurs de conscience de France 24.

La Bête Immonde (7) est nommée : PEGIDA (Patriotische Europäer Gegen die Islamisierung des Abendlandes), soit : Patriotes Européens contre l'islamisation de l'Occident. Islamophobie ? Plutôt mécontentement devant les remplacements (8) de populations imposés, mécontentement qui se focalise ici sur les signes les plus visibles de l'identité des nouvelles populations, et qui se rapportent à la religion. M'est avis que les Musulmans ayant nom Roger Garaudy, Fernand Pouillon, Cat Stevens n'ont jamais suscité de réactions pouvant s'apparenter à de l'islamophobie. Ce n'est pas la religion musulmane elle-même qui est visée, mais les flux migratoires intercontinentaux massifs et incessants.

Ouf, Damien Coquet s'est plutôt bien tiré de sa mission impossible. Les directeurs de conscience de France 24 en seront contents. Peut-être lui donnera-t-on à l'avenir une tranche horaire de présentation à l'antenne moins tardive. Ou une place dans le jury d'un Festival de Kahn des navets antiracistes. Il est plus de 22h, heure de Paris. Damien peut aller se coucher.

La réalité pouvant dépasser les pires cauchemars, Damien apprendra le lendemain, dimanche matin, que l'agresseur du commissariat de la Goutte d'Or à Paris le 7 janvier, venait d'un centre d'accueil de réfugiés (9) en Allemagne. Réfugiés ? Vous avez dit "réfugiés" ? Mais pourtant cet agresseur était Tunisien. La Tunisie, reconnue pays démocratique, Etat exemplaire, bénéficiaire d'aides importantes de l'Europe, serait-elle un pays à fuir pour se réfugier au nord de la Méditerrannée ? Le pays de naissance de Claude Bartolone, de Frédéric Mitterrand, de Philippe Séguin, de Serge Moati, de Gisèle Halimi ? 

N  O  T  E  S

(1) La bourgmestre de Cologne a eu son heure de gloire médiatique au cours de l'automne 2015 lorsqu'à la veille de son élection elle a été agressée, non sexuellement, mais simplement physiquement par des opposants qui lui reprochaient ses positions favorables à l'accueil massif de "migrants". L'agression n'a pas été assez énergique pour en faire une martyre, mais assez bien dosée pour servir d'argument électoral; 


(2) Imaginez le feu d'artifice de réactions indignées si un homme avait osé proférer des conseils aussi stupides et paraissant impliquer que les femmes, en se laissant approcher de trop près, sont responsables de ce qu'il leur arrive. Allez raconter ce boniment à Clémentine Autain
ou à Mme Montreynaud (co-fondatrice des "Chiennes de Garde" du féminisme);

(3) Avez-vous remarqué le changement de statut d'Angela Merkel ? Il n'y a pas si longtemps, avant sa "conversion" aux thèses des lobbies immigrationnistes, elle était un "Grand Satan" des médiats et des gauches européennes. Arnaud Montebourg lui attribuait une "politique à la Bismarck" dans un contexte de "réveil du nationalisme (sic) allemand". Quant au docteur Jean-Marie Le Guen (actuel ministre de M. Valls), il la rapprochait très subtilement .... d'Adolf Hitler lui-même en assimilant le comportement de Nicolas Sarközy envers Merkel à la politique d'un certain Edouard Daladier. Pas moins. Angela Merkel était la méchante sorcière qui imposait aux pauvres peuples de Grèce, du Portugal, d'Espagne, d'Italie etc... des mesures d'austérité. Et depuis un beau jour de septembre la méchante sorcière est devenue une autorité morale : à partir du moment où elle a décidé d'ignorer à la fois le sentiment prédominant au sein de son opinion publique et de son électorat, et de piétiner les règles européennes (protocole dit de Dublin) en ouvrant les frontières de l'Allemagne, et donc de l'Europe aux masses de "migrants", elle est devenue une sainte. Une Mère Courage, la Chancelière du Monde Libre (Time Magazine). Cette mutation aberrante, si elle a réduit au silence certains de ceux qui la dénigraient naguère, n'a pas tari une certaine germanophobie, et l'alimente même. Sur les ondes d'une petite radio française qui se prétend courtoise, un abbé maurrassien tranchait en septembre : "les Allemands n'ont pas le sens de l'Univerel. S'ils ont un problème, ils croient que c'est le problème de tous". Plus con que cette assertion, tu meurs ! Maurras m'aura pas !

(4) Vous allez voir qu'on va bientôt essayer de nous persuader de procéder à des regroupements familiaux massifs : si des demandeurs d'asile ont agressé sexuellement et violé des femmes européennes, c'est parce que leurs femmes ne les ont pas encore rejoints. Laissons ces dernières les rejoindre, et le taux de criminalité sexuelle des "migrants" diminuera..... Frau Doktor Merkel a parlé ici comme un sociologue à la Wievorka (le moustachu, celui qui est né en '46), comme Télérama, comme Arte Journal, comme Le Monde, Marianne et Libération. Sa béatification va encore marquer des points;

(5) Ces femmes allemandes et européennes sexuellement agressées, voire violées, auraient-elles été victimes de fantasmes suscités par une propagande islamophobe, raciste, populiste qu'il est urgent de réduire au silence au nom des valeurs européennes et humanistes ?

(6) Cette police ne devrait-elle pas être "épurée" pour oser faire, et publier, de telles constatations qui ne promeuvent pas le "vivre ensemble" ? Il est interdit par la loi, ou par de prétendues déontologies, de faire connaître au public la part de l'immigration récente dans les statistiques de criminalité. Une certaine prétendue déontologie impose de minorer systématiquement celle-ci. Comment ? Tout simplement en considérant que quiconque est né en France doit être retiré de l'agrégat statistique des "immigrés". Si donc certaines informations doivent être tues, censurées, il est au contraire légal, voire recommandé, de s'intéresser au comportement électoral, aux opinions de nos policiers et militaires. En France, l'institut de sondages Odoxa, vient de publier (janvier 2016) selon lequel la moitié des policiers et militaires ont envisagé, ou envisageraient de voter pour le Front National. De quoi entacher une large partie de leur action de suspicion aux yeux des officines antiracistes et de leurs avocats. Alors, combien de sympathisants de PEGIDA au sein de la police colonnaise ? Vous allez voir qu'on va nous sommer d'accepter de promouvoir le recrutement massif de jeunes issus des flux migratoires intercontinentaux sud-nord au sein des polices européennes;

(7) Référence à la formule : "Il est encore fécond le ventre d'où est sortie la Bête Immonde", c'est-à-dire le "fascisme" pour le communiste Bertolt Brecht. Les communistes parlent volontiers de fascisme plutôt que de national-socialisme. Pour ne pas associer le mot socialisme auxquels ils se réfèrent à un adversaire;

(8) Ce remplacement n'a rien d'un fantasme, d'un épouvantail : il a été récemment reconnu et ..... célébré par une élue verte (Bundnis '90 / Die Grünen) de Hambourg, Frau von Berg, ou quelque chose comme ça.  Cette dame se réjouit qu'avant peu de temps la population de sa ville n'aura enfin (sic) plus grand chose de germanique. La haine de soi se déguise en prétendu amour de l'Autre Suprême, et fait perdre la tête aux prétendues élites;

(9) Vous savez.... ces centres d'accueil pour réfugiés et demandeurs d'asile dont les médiats ne manquent jamais de nous informer que l'un ou l'autre aurait été l'objet d'une tentative d'incendie attribuée bien sûr aux racistes, xénophobes, islamophobes inspirés par les partis "populistes".