mercredi 23 mars 2011

In Memoriam (23 mars 1944)

Honte à Romano Prodi, à ses amis, ses héritiers (dont son ancienne collaboratrice Sylvie Goulart, ancienne présidente du Mouvement Européen-France, compagne de route du très sectaire Guy Verhofstadt), à la ch'aîne ARTE, à la Mémouare hémiplégique. Sans l'indéfendable attentat de la Via Rasella, il n'y aurait jamais eu les Fosses Ardeatines !

Partigiani assassini !


Ont été assassinés Via Rasella (Rome) le 23 mars 1944 :

Andergassen Karl, 30 ans,
Bergmeister Franz, 37 ans,
Dissertori Josef, 30 ans,
Eichner Georg, 31 ans,
Erlacher Jakob, 42 ans,
Fischnaller Friedrich, 41 ans,
Fischnaller Johann, 39 ans,
Frötscher Eduard, 31 ans,
Haller Vinzenz, âge non connu,
Kaspareth Leonhard, 29 ans,
Kaufmann Johann, 30 ans,
Matscher Anton, 31 ans,
Mittelberger Anton, 36 ans,
Moser Michael, 39 ans,
Niederstätter Franz, 36 ans,
Oberlechner Eugen, 35 ans,
Oberrauch Mathias, 43 ans,
Palla Paul, 28 ans,
Pescosta Augustin, 31 ans,
Profanter Daniel, 28 ans,
Raich Josef, 37 ans,
Rauch Anton, 33 ans,
Rungger Engelbert, 36 ans,
Schweigl Johann, 35 ans,
Seyer Johann, 39 ans,
Spiess Ignatz, 32 ans,
Spögler Eduard, 35 ans,
Stecher Ignatz, 32 ans,
Stedile Albert, 38 ans,
Steger Josef, 35 ans,
Tschigg Hermann, 32 ans,
Turneretscher Fidelius, 30 ans,
Wartbichler Josef, 36 ans.

Sept de leurs camarades sont morts plus tard des suites des blessures infligées lors de cet attentat.

Ont également perdu la vie :

Chiaretti Antonio (48 ans)
Zuccharetti Pietro (13 ans), décapité par l'explosion.

Les assassins de ces hommes et de cet enfant étaient volontaires pour les tuer, ce que n'étaient aucune des victimes de ce crime qui, s'il a supprimé des vies, a été sans influence sur l'issue ultime de la guerre.

Les assassins de ces hommes et de cet enfant ont été honorés après la guerre pour leur crime dont les conséquences ont été les représailles des Fosses Ardéatines et, un demi-siècle plus tard, la condamnation irrégulière et l'incarcération du capitaine Erich Priebke, né en 1913, mort prisonnier des héritiers des "partigiani" fusilleurs de 1943-1946.


Au milieu des années 1990, un tribunal militaire italien avait rendu une sorte d'ordonnance de non lieu à l'égard du capitaine Priebke. Il s'ensuivit une campagne hystérique au cours de laquelle on vit le président du Conseil italien de l'époque, Romano Prodi, prendre part à une manifestation de rue pour protester contre la décision de ce tribunal militaire. Cette attitude insensée aurait dû disqualifier Romano Prodi et l'écarter de tout mandat européen. Le jour où ses alliés communistes quittèrent son gouvernement et mirent fin à sa présidence du Conseil, Romano Prodi fut pourtant repêché comme président de la Commission de l'Union européenne. Romano Prodi retrouva le Palais Chigi (qui est à Rome ce que l'Hôtel de Matignon est à Paris) pour deux ans de 2006 à 2008. Les médiats lui étaient généralement très favorables opposant le sage "professore" au richissime et flamboyant Cavaliere, oubliant au passage l'appui de Georges Sörös, incomparablement plus riche en milliards qu' Il Cavaliere, à Romano Prodi.


N'oublions pas ! N'abandonnons pas !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.