mercredi 16 février 2011

Arte et France 3 : concours de désinformation

Certains bons espits s'inquiètaient naguère de l'éventuelle comparution de
complices présumés des auteurs des attentats de septembre 2001 aux
Etats-Unis devant des tribunaux d'exception (traduisez : des tribunaux
militaires, dont, en France, Robert Badinter, "juste entre les justes,
sage entre les sages", nous a délivrés); cela se passait au début des
années qui ont suivi les attentats de septembre 2001.

Savaient-ils, ces bons esprits qu'en juillet 1990, était promulguée une
loi, dite loi Gayssot (elle aurait pu s'appeler la loi Sarre, du nom
président de l'activiste chevènementiste, lié aux Klarsfeld), et ce
qu'elle signifie en France et dans les pays qui l'ont imitée ?

La loi Gayssot criminalise l'expression du doute, de l'incroyance en
la version du prétendu tribunal militaire international ayant siégé à
Nuremberg en 1946 relative à ce qu'il est convenu d'appeler les
"crimes contre l'humanité" attribués aux vaincus par les vainqueurs de
la Seconde Guerre Mondiale.

Le Statut de ce "tribunal", continuation de la guerre par d'autres
moyens que les opérations militaires, dispose en son article 19 que
l'institution ne sera pas liée "par les règles techniques relatives à
l'administration des preuves", et, en son article 21, que "le tribunal
n'exigera pas que soit rapportée la preuve de faits de notoriété
publique mais les tiendra pour acquis", le même article 21 disposant
en outre que tout rapport accusatoire aurait, sans discussion
possible, valeur de "preuve authentique".

Il paraît que la loi Gayssot vise à criminaliser un "discours de
haine". Si tel était son objectif, elle est singulièrement inefficace.

Le 10 décembre 2000, la chaîne publique France 3 diffusait vers 17h00
un documentaire sur Lyon, "capitale du révisionnisme" (ce qui est
faire beaucoup d'honneur à la capitale des Gaules). On y montrait le
professeur Faurisson, cible de plusieurs agressions et attentats dans
un passé récent, sous les traits d'un personnage odieux qui, au moyen
de sa "plume acérée" tue . On voit une plume d'or tracer des mots.
Soudain, une pluie de gouttes de sang tombe sur un texte au bas duquel
on aperçoit, en grandes lettres de sang, le mot "Mythe". Juste
auparavant, on a montré en plan rapproché, le visage du professeur :
l'homme à abattre, en quelque sorte.

C'est digne d'Arte, mais c'était sur France 3.

La loi Gayssot a supprimé la liberté de recherche historique, engendré
un climat de chasse aux sorcières et de délation, rétabli le délit
d'opinion, considérablement amoindri la liberté d'expression, et
permet à certaines officines, se portant "parties civiles", de se
faire financer par les dommages-intérêts réclamés aux personnes
poursuivies et condamnées au titre de cette loi:
Elle consacre la juridiction d'exception ayant sévi à Nuremberg en
1946 dont elle fait une référence.


Mai dimenticare l'infamia dei nemici dell'Europa !

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